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L'hymne national ukrainien
           Гімн України

maidan maidan

Monument de l'indépendence, Place Maïdan, Kiev

Chtche ne vmerla Ukraïna (« L'Ukraine n'est pas encore morte ») est un poème patriotique écrit en 1862 par Pavlo Tchoubynsky. En 1863, l'œuvre est publiée dans le journal de Lviv "Meta" et inspire le musicien et prêtre ukrainien Mykhailo Verbytsky, originaire de Galicie, qui compose la même année une musique sur ce texte. La partition est créée en 1864 au Théâtre d’Ukraine à Lviv.

Pavlo_Chubynskyi

Pavlo Chubynskyi (1839-1884)

Mykhaylo_Verbytsky

Mykhaylo Verbytsky (1815-1870)

Pavlo_Chubynskyi

Pavlo Chubynskyi
(1839-1884)

Mykhaylo_Verbytsky

Mykhaylo Verbytsky
(1815-1870)


Adopté pour la première fois en 1917 comme hymne de la République populaire ukrainienne, il est supprimé par les soviétiques en 1920. À la chute de l'URSS, l'Ukraine accède à son indépendance et Chtche ne vmerla Ukraïna est rétabli de facto comme hymne national, chanté lors de l'investiture du président Leonid Kravtchouk le 5 décembre 1991.

C'est la constitution de 1996 qui confirmera officiellement la musique de Verbytsky comme hymne national. Le 6 mars 2003, la Rada (le parlement ukrainien) adopte les paroles actuelles. [Wikipedia]

Paroles de la version courte en ukrainien :

Ще не вмерла України і слава, і воля,
Ще нам, браття молодії, усміхнеться доля.
Згинуть наші воріженьки, як роса на сонці.
Запануєм і ми, браття, у своїй сторонці.

Душу й тіло ми положим за нашу свободу,
І покажем, що ми, браття, козацького роду.

translittération :

Chtche ne vmerla ukraïni i slava, i volia,
Chtche nam, brattia molodiï, ousmikhnet'sia dolia.
Zhinout' nashi vorojen'ki, iak rosa na sontsi.
Zapanouyem i mi, brattia, u svoiï storontsi.

Doushou i tilo mi polojim za nashou svobodou,
I pokajem, chtcho mi, brattia, kozats'koho rodou.

traduction :

Ni la gloire ni la liberté de l'Ukraine ne sont mortes
La chance nous sourira encore, jeunes frères,
Nos ennemis périront, comme la rosée au soleil,
Et nous aussi, frères, allons gouverner, dans notre pays.

Pour notre liberté, nous donnerons nos âmes et nos corps,
Et prouverons, frères, que nous sommes la nation des Cosaques.